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Le réséda n'a pas d'odeur
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24 novembre 2007

Comme un danseur

Le bonheur demande de la souplesse, ce qui ne va pas sans fermeté, et qu'on se gardera de confondre avec la rigidité. Les habitudes, les grands principes, les carcans, tout le fatras rigoriste, c'est de la mort qui engonce, qui fige, qui enlise, qui arrête. Il faut savoir épouser le mouvement de la vie, s'adapter au chaos ambiant, il faut savoir changer d'avis, virer d'humeur, il faut savoir marcher, il faut savoir danser.
Dans l'adversité, dans la paix, j'ai la révolution des astres avec moi, les mots des autres, le coeur battant, des flots de sang, les saisons, l'horizon, la marée et l'amour. J'ai confiance en les corps célestes, j'ai confiance en les corps terrestres. J'aime le balancement, l'alternance, le chaloupé, le tangage de mon existence.
Être un brin d'herbe branlé par le vent, être brindille chahutée par le courant, et être heureux de cette eau qui coule, de cet air qui souffle.
Un jour blanc, un jour noir, tant qu'il y a des jours.  Mon cap et les caprices autour, la mêlée que je ne cherche plus à démêler, l'anarchie qui gouverne le monde à peu près bien, à peu près mal. Un entrechat à gauche, un saut de biche à droite, comme la musique avance.

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